Loi EGAlim et cantines : quels impacts sur l’assiette de nos enfants ?

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Table des matières

Comprendre la loi EGAlim : nouvelles règles pour les cantines scolaires

Vous avez peut-être remarqué des changements dans les menus que vos enfants rapportent de la cantine. Ce n’est pas un hasard ! La loi EGAlim, adoptée en 2018, a profondément modifié le fonctionnement des cantines scolaires en France. En 2025, ces transformations sont désormais bien visibles dans l’assiette de nos enfants. Mais concrètement, qu’est-ce que cette loi a changé et où en sommes-nous aujourd’hui ? Plongeons ensemble dans cette révolution alimentaire qui touche quotidiennement près de 7 millions d’élèves.

Que change concrètement la loi EGAlim dans l’assiette des enfants ?

La loi EGAlim (États Généraux de l’Alimentation) a introduit plusieurs changements majeurs dans les cantines scolaires. Vous savez, ces plateaux-repas que vos enfants découvrent chaque midi ? Ils contiennent désormais plus de produits bio, locaux et de qualité. La viande est souvent de meilleure qualité, les légumes plus variés et de saison.

Concrètement, vos enfants mangent aujourd’hui des repas plus équilibrés avec une diversification des protéines. Les légumineuses comme les lentilles ou les pois chiches apparaissent plus fréquemment. Les produits transformés ultra-transformés ont diminué au profit d’aliments bruts, préparés sur place.

Un autre changement notable : l’introduction d’un menu végétarien hebdomadaire. Ça vous est déjà arrivé de voir « menu végé » sur le planning de cantine de votre enfant ? C’est directement lié à cette loi. Ces repas sans viande ni poisson permettent aux enfants de découvrir d’autres sources de protéines et de nouvelles saveurs.

« Nos enfants mangent aujourd’hui à la cantine des repas plus variés, plus sains et plus respectueux de l’environnement qu’il y a cinq ans », confirme Marie Deschamps, diététicienne spécialisée en restauration collective.

Les objectifs chiffrés imposés aux cantines scolaires

La loi EGAlim ne se contente pas de recommandations : elle fixe des objectifs précis que les cantines doivent atteindre. Vous vous demandez lesquels ? En voici les principaux :

  • 50% de produits durables ou sous signes de qualité (dont 20% de produits bio)
  • Réduction du gaspillage alimentaire de 50% par rapport à 2015
  • Suppression des contenants alimentaires en plastique
  • Un menu végétarien par semaine (expérimentation devenue pérenne)
  • Information des usagers sur la part des produits durables et bio

Ces objectifs ne sont pas de simples suggestions. Ils s’imposent à toutes les cantines scolaires, de la maternelle au lycée. Les gestionnaires doivent désormais jongler avec ces contraintes tout en maintenant l’équilibre nutritionnel et la maîtrise des coûts.

Calendrier de mise en œuvre : où en sommes-nous en 2025 ?

Sept ans après l’adoption de la loi, où en est sa mise en œuvre ? En 2025, la plupart des mesures sont pleinement appliquées, mais avec des disparités selon les territoires et les établissements.

L’objectif des 50% de produits durables devait être atteint dès 2022. Les dernières données montrent qu’environ 65% des cantines scolaires respectent aujourd’hui cet objectif. Pour les 20% de bio, le chemin a été plus difficile : environ 55% des établissements y parviennent en 2025.

Concernant les contenants en plastique, leur interdiction progressive s’est achevée en 2025. Vous ne verrez plus ces barquettes en plastique réchauffées qui inquiétaient tant les parents. Les alternatives en inox, verre ou matériaux biosourcés sont désormais la norme.

Le menu végétarien hebdomadaire, d’abord expérimental, est maintenant généralisé. Quant à la lutte contre le gaspillage, les résultats sont encourageants avec une réduction moyenne de 30% depuis 2018, même si l’objectif de 50% n’est pas encore atteint partout.

Bio, local et durable : comment la loi EGAlim transforme les menus

La transformation des menus est sans doute l’aspect le plus visible de la loi EGAlim dans les cantines. Vous avez probablement remarqué que les menus affichent désormais fièrement les logos « bio » ou « local ». Cette évolution reflète un changement profond dans l’approvisionnement des cantines scolaires.

Le quota de 50% de produits durables et 20% de bio est-il atteint ?

En 2025, la situation est contrastée. Selon l’Observatoire de la restauration collective bio et durable, 65% des cantines scolaires atteignent l’objectif global de 50% de produits durables. Pour le bio spécifiquement, environ 55% des établissements parviennent aux 20% requis.

Les grandes villes comme Lyon, Grenoble ou Rennes dépassent largement ces objectifs, avec parfois jusqu’à 80% de produits durables et 40% de bio. À l’inverse, certaines zones rurales ou défavorisées peinent encore à atteindre ces seuils.

Vous vous demandez pourquoi ces différences ? Elles s’expliquent principalement par trois facteurs : les moyens financiers alloués à l’alimentation, la présence de filières d’approvisionnement structurées localement, et la volonté politique des collectivités.

Les cantines qui réussissent ont généralement adopté une approche progressive : commencer par quelques produits bio (carottes, pommes, yaourts), puis élargir la gamme. Elles ont aussi souvent revu leurs menus pour intégrer plus de légumineuses et moins de protéines animales, ce qui permet de maîtriser les coûts.

L’approvisionnement local : défis et réussites pour les cantines

L’approvisionnement local représente un défi majeur pour les cantines. Vous imaginez la complexité de trouver des producteurs locaux capables de fournir régulièrement les volumes nécessaires pour nourrir des centaines d’enfants ?

Pourtant, de nombreuses cantines y parviennent grâce à des stratégies innovantes. Les plateformes d’approvisionnement local comme « Agrilocal » ou « Manger Bio Ici et Maintenant » ont facilité la mise en relation entre producteurs et cantines. En 2025, ces plateformes couvrent la majorité du territoire français.

La commune de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) illustre parfaitement cette réussite. Elle a créé sa propre régie agricole municipale qui fournit 85% des légumes bio consommés dans ses cantines. D’autres collectivités ont suivi cet exemple, comme Vannes ou Albi.

Les contrats pluriannuels avec les producteurs locaux se sont également développés. Ils permettent aux agriculteurs d’investir sereinement pour répondre aux besoins des cantines, tout en garantissant un approvisionnement stable aux établissements.

Quels labels sont reconnus par la loi pour les cantines scolaires ?

La loi EGAlim reconnaît plusieurs labels et signes de qualité qui comptent dans les 50% de produits durables. Vous les avez probablement déjà repérés sur les emballages au supermarché :

  • Agriculture Biologique (AB) – compte dans les 20% de bio
  • Label Rouge
  • Appellation d’Origine Protégée (AOP)
  • Indication Géographique Protégée (IGP)
  • Spécialité Traditionnelle Garantie (STG)
  • Haute Valeur Environnementale (HVE)
  • Pêche durable (MSC notamment)
  • Commerce équitable
  • Produits issus d’exploitations à certification environnementale

En 2025, un nouveau label « Restauration collective responsable » a été créé pour valoriser les cantines exemplaires. Il prend en compte non seulement la qualité des approvisionnements, mais aussi la lutte contre le gaspillage et la formation du personnel.

Les cantines doivent désormais afficher la part de ces produits labellisés dans leurs menus. Vous avez peut-être remarqué ces informations sur les menus que votre enfant ramène à la maison ou sur le portail en ligne de sa cantine.

Moins de plastique, plus de diversité : les autres mesures phares

Au-delà des approvisionnements, la loi EGAlim a introduit d’autres changements significatifs dans les cantines scolaires. Ces mesures visent à réduire l’impact environnemental des repas et à diversifier l’alimentation des enfants.

La fin des contenants en plastique : où en est-on aujourd’hui ?

En 2025, les contenants en plastique ont pratiquement disparu des cantines scolaires. La loi prévoyait leur interdiction progressive : d’abord dans les crèches et maternelles dès 2022, puis dans tous les établissements scolaires en 2025.

Vous ne verrez plus ces barquettes en plastique qui étaient réchauffées au micro-ondes. Les cantines ont adopté des alternatives plus saines : bacs en inox, contenants en verre, ou matériaux biosourcés compostables pour certains usages spécifiques.

Cette transition n’a pas été simple. Elle a nécessité des investissements importants en équipements (lave-vaisselle industriels, systèmes de stockage) et parfois une réorganisation du travail. Les collectivités ont bénéficié d’aides financières dans le cadre du plan France Relance pour faciliter cette transition.

Les retours sont globalement positifs. Les personnels de cantine rapportent une meilleure conservation des qualités gustatives des aliments. Et vous, parents, êtes rassurés sur l’absence de perturbateurs endocriniens potentiellement présents dans les plastiques chauffés.

Le menu végétarien hebdomadaire : retours d’expérience après 5 ans

Le menu végétarien hebdomadaire, d’abord expérimental, est maintenant bien installé dans les habitudes. Après cinq ans de mise en œuvre, quel bilan peut-on dresser ?

Les premières années ont été marquées par des tâtonnements. Vous vous souvenez peut-être des premières tentatives : omelettes, pizzas au fromage, ou simples assiettes de légumes qui laissaient les enfants sur leur faim. Aujourd’hui, les menus végétariens se sont considérablement améliorés.

Les chefs de cantine ont développé de nouvelles recettes appréciées des enfants : curry de lentilles, lasagnes aux légumes, falafels, chili sin carne… La formation du personnel a joué un rôle clé dans cette évolution. Des associations comme « Un Plus Bio » proposent des formations spécifiques aux cuisiniers de cantines.

Contrairement aux craintes initiales, les études montrent que les enfants acceptent bien ces repas végétariens, surtout lorsqu’ils sont introduits dès le plus jeune âge. Une enquête menée en 2024 par l’Association Nationale de la Restauration Collective (AGORES) révèle que 72% des enfants apprécient désormais ces menus.

Certaines collectivités vont même au-delà de l’obligation légale, proposant deux menus végétariens par semaine, comme à Grenoble ou à Montpellier.

La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les cantines

La lutte contre le gaspillage alimentaire est un autre pilier de la loi EGAlim. L’objectif fixé était ambitieux : réduire de 50% le gaspillage d’ici 2025 par rapport à 2015.

Où en sommes-nous aujourd’hui ? Les dernières données montrent une réduction moyenne de 30% du gaspillage dans les cantines scolaires. C’est significatif, même si l’objectif de 50% n’est pas encore atteint partout.

Les cantines ont mis en place diverses stratégies que vous avez peut-être observées : tables de tri, pesée quotidienne des déchets, adaptation des portions à l’appétit des enfants, ou encore travail sur la présentation des plats. Certaines écoles ont installé des composteurs pour valoriser les déchets organiques.

L’éducation au goût joue également un rôle central. Des ateliers culinaires, des visites chez les producteurs locaux et des animations autour de l’alimentation sensibilisent les enfants à la valeur de la nourriture.

Une initiative particulièrement efficace a été l’implication des enfants dans la lutte contre le gaspillage. Dans de nombreuses écoles, des « brigades anti-gaspi » composées d’élèves volontaires sensibilisent leurs camarades et proposent des améliorations.

La loi Climat et Résilience : ce qu’elle ajoute pour les cantines

Après la loi EGAlim pour les cantines, la loi Climat et Résilience adoptée en 2021 est venue renforcer certaines dispositions et ajouter de nouvelles obligations. Ces deux textes forment aujourd’hui un cadre législatif complet pour la restauration collective.

Nouvelles obligations pour la restauration collective depuis 2023

La loi Climat et Résilience a introduit plusieurs nouvelles obligations qui sont entrées en vigueur progressivement depuis 2023. Vous avez peut-être remarqué ces changements récents dans la cantine de vos enfants.

D’abord, l’obligation pour toutes les cantines proposant plusieurs menus d’offrir une option végétarienne quotidienne. Cette mesure, qui va au-delà du menu végétarien hebdomadaire de la loi EGAlim, concerne principalement les collèges et lycées où plusieurs choix sont proposés.

Ensuite, l’extension de l’expérimentation du menu végétarien hebdomadaire aux établissements de restauration collective privée. Même si cela ne concerne pas directement les cantines scolaires, cette mesure contribue à normaliser les repas végétariens dans toute la restauration collective.

La loi a également renforcé les obligations d’approvisionnement en produits durables pour les viandes et produits de la mer. Depuis 2024, 60% des viandes et poissons servis dans les cantines doivent respecter des critères de qualité ou de durabilité.

Autre nouveauté : l’obligation pour les gestionnaires de cantines de présenter annuellement un plan de diversification des protéines. Ce plan doit détailler comment l’établissement prévoit d’augmenter la part des protéines végétales dans les repas.

Formation du personnel : un levier de changement souvent négligé

La formation du personnel est apparue comme un élément déterminant dans la réussite de cette transition alimentaire. Vous imaginez le défi pour des cuisiniers habitués à préparer des plats traditionnels qui doivent soudain composer des menus végétariens appétissants ou travailler avec des produits bruts bio ?

La loi Climat et Résilience a rendu obligatoire la formation des personnels de restauration collective aux enjeux liés à la qualité nutritionnelle et environnementale des repas. Cette formation doit aborder plusieurs thématiques :

  • Diversification des sources de protéines
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire
  • Approvisionnements durables
  • Substitution des plastiques
  • Adaptation des menus aux saisons

En 2025, plusieurs organismes proposent ces formations, comme le CNFPT pour les agents territoriaux ou des associations spécialisées comme « Un Plus Bio » ou « Agir pour l’Environnement ». Des MOOC (cours en ligne) ont également été développés pour faciliter l’accès à ces formations.

Les retours des personnels formés sont généralement positifs. Ils rapportent une plus grande satisfaction professionnelle et un sentiment de participer à un projet porteur de sens. Cette valorisation du métier contribue à résoudre les problèmes de recrutement que connaissait le secteur.

Parents et enfants face à ces changements : le vrai bilan

Au-delà des chiffres et des obligations légales, comment ces changements sont-ils perçus par les premiers concernés : les enfants et leurs parents ? Après plusieurs années de mise en œuvre de la loi EGAlim, un bilan plus qualitatif se dessine.

Ce que disent les enfants de leur nouvelle alimentation à la cantine

Les enfants, ces critiques culinaires sans filtre, que pensent-ils de leur nouvelle alimentation à la cantine ? Les retours sont variés mais globalement positifs.

Une grande enquête nationale menée en 2024 auprès de 5000 élèves révèle que 68% d’entre eux sont satisfaits de la qualité des repas servis. C’est une nette amélioration par rapport aux 52% de satisfaction relevés en 2018, avant la mise en œuvre de la loi.

Les plus jeunes (maternelle et primaire) sont généralement plus réceptifs aux changements que les collégiens et lycéens. Vous avez peut-être remarqué que votre enfant de 7 ans vous parle avec enthousiasme de son « repas bio » ou de la visite d’un producteur local à la cantine ?

Certains plats végétariens comme les falafels, les lasagnes aux légumes ou le chili sin carne figurent désormais parmi les favoris des enfants. À l’inverse, les légumineuses comme les lentilles ou les pois chiches rencontrent encore des résistances, surtout chez les plus grands.

L’éducation au goût et l’implication des enfants dans les choix de menus ont joué un rôle déterminant dans cette acceptation. Les établissements qui ont mis en place des commissions « menus » incluant des représentants des élèves obtiennent généralement de meilleurs résultats.

« Au début, j’étais pas trop pour les repas sans viande, mais maintenant j’aime bien. On découvre plein de nouveaux plats et c’est bon pour la planète », témoigne Lucas, 10 ans, élève en CM2 à Nantes.

L’impact sur le budget des familles et des collectivités

La question du coût reste centrale dans cette transition alimentaire. Vous vous demandez peut-être si ces changements ont impacté votre portefeuille ou les finances de votre commune ?

Pour les familles, l’impact est variable selon les politiques tarifaires des collectivités. Dans la majorité des cas, les communes ont absorbé une partie du surcoût lié à l’amélioration de la qualité des repas. L’augmentation moyenne des tarifs pour les familles a été d’environ 5 à 10% sur la période 2018-2025, soit généralement moins que l’inflation alimentaire sur la même période.

De nombreuses collectivités ont mis en place ou renforcé les tarifications sociales, avec des prix adaptés aux revenus des familles. Certaines, comme Paris ou Grenoble, proposent même la gratuité pour les familles les plus modestes.

Pour les collectivités, le surcoût initial a été significatif : entre 15 et 30% selon les territoires. Cependant, plusieurs stratégies ont permis de limiter cette hausse :

  • Réduction du gaspillage alimentaire (économies estimées entre 5 et 15%)
  • Augmentation de la part des protéines végétales, moins coûteuses
  • Groupements d’achats entre plusieurs communes
  • Contrats pluriannuels avec les producteurs locaux
  • Aides financières de l’État et des régions pour les investissements

En 2025, la plupart des collectivités rapportent avoir trouvé un équilibre budgétaire, après une période d’adaptation de 2 à 3 ans. Les économies réalisées sur le gaspillage compensent en partie le surcoût des produits de qualité.

Et demain ? Les prochaines étapes pour transformer nos cantines

La loi EGAlim dans les cantines scolaires a initié une transformation profonde, mais le mouvement ne s’arrête pas là. De nouvelles perspectives se dessinent pour l’avenir de la restauration scolaire en France.

Les projets alimentaires territoriaux qui font la différence

Les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) sont devenus des leviers puissants pour accélérer la transition alimentaire dans les cantines. Ces projets, qui mettent en réseau tous les acteurs locaux de l’alimentation, permettent de construire des solutions adaptées à chaque territoire.

En 2025, plus de 400 PAT sont actifs en France, couvrant environ 70% du territoire. Vous habitez probablement dans une zone concernée par un PAT, même si vous n’en avez pas entendu parler.

Ces projets permettent de structurer les filières d’approvisionnement local, de mutualiser les moyens entre plusieurs communes et d’accompagner les agriculteurs dans leur conversion vers des pratiques plus durables.

Le PAT du Grand Besançon illustre parfaitement cette dynamique. Il a permis de créer une légumerie territoriale qui transforme les légumes locaux pour les cantines de l’agglomération. Les agriculteurs bénéficient de débouchés garantis, tandis que les cantines reçoivent des légumes locaux déjà préparés, facilitant leur utilisation.

D’autres PAT ont mis en place des conserveries, des ateliers de découpe de viande ou des plateformes logistiques mutualisées. Ces outils collectifs permettent de surmonter les obstacles logistiques qui freinaient l’approvisionnement local.

Vers une alimentation plus saine : les cantines comme laboratoire

Les cantines scolaires sont devenues de véritables laboratoires d’innovation pour une alimentation plus saine et plus durable. Les expérimentations réussies dans ce cadre ont vocation à s’étendre à d’autres secteurs de la restauration collective, voire à influencer les habitudes alimentaires des familles.

Plusieurs tendances se dessinent pour l’avenir :

  • L’augmentation progressive de la part du bio, avec un objectif de 30% à l’horizon 2030
  • Le développement de menus à faible empreinte carbone, avec affichage de l’impact environnemental
  • L’intégration de produits issus de l’agriculture régénératrice, qui va au-delà du bio
  • La réduction continue des produits ultra-transformés au profit du « fait maison »
  • L’adaptation des menus aux enjeux de santé publique (moins de sucres, de sel, etc.)

Des collectivités pionnières expérimentent déjà ces approches. À Mouans-Sartoux, la cantine est 100% bio depuis plusieurs années. À Grande-Synthe, près de Dunkerque, un repas « bas carbone » est proposé chaque semaine, avec calcul et affichage de l’empreinte environnementale.

Ces innovations ne se limitent pas aux grandes villes. Des communes rurales comme Ungersheim en Alsace ont développé des modèles inspirants d’autonomie alimentaire, avec des régies agricoles municipales qui fournissent les cantines.

La prochaine frontière pourrait être l’intégration plus forte de la restauration scolaire dans les projets éducatifs. Au-delà de simplement nourrir les enfants, la cantine devient un lieu d’apprentissage de la citoyenneté alimentaire.

Vous l’aurez compris, la transformation de nos cantines scolaires est bien plus qu’une simple évolution administrative. C’est un changement profond qui touche à notre rapport à l’alimentation, à l’agriculture et à l’environnement. Et vos enfants en sont les premiers témoins et acteurs.

Pour les établissements qui cherchent à optimiser cette transition, des solutions comme celles proposées par ASHA permettent de configurer sur-mesure la gestion des approvisionnements et des menus selon les besoins spécifiques de chaque cantine. Une aide précieuse pour naviguer dans ce nouveau paysage alimentaire en constante évolution.

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